Revelare

Arts expressifs et coaching : « Je ne peux qu’en constater les bénéfices. »

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La créativité au travail ouvre de nouveaux espaces d’expression vitaux, et elle est loin d’être seulement réservée aux profils dits « artistiques » ! Corinne témoigne : elle s’est engagée sur le terrain des arts expressifs (voix, écriture, peinture…) en suivant la méthode de coaching REVELARE. Elle décrit la découverte de son besoin de créativité, tant sur le plan professionnel que personnel, et comment le coaching l’a confortée dans sa place en tant qu’associée d’un cabinet de conseil.

Qu’est-ce qui vous a amenée
à entamer une démarche de coaching ?

Je dirais que je suis une jeune cinquantenaire qui a appris, grâce au coaching, à accepter son âge – j’exagère mais c’est un peu ça. Le passage à la cinquantaine a été difficile, comme celui de la quarantaine, il y a dix ans. Tous les dix ans, je connais des cycles compliqués. On m’a également proposé de devenir associée dans le cabinet de conseil pour lequel je travaille depuis 3 ans mais un conflit avec un collègue m’empêchait de me projeter avec confiance. J’étais donc dans un petit marasme professionnel, je me posais beaucoup de questions, notamment si j’étais bien à ma place. Je voulais aussi travailler sur mon intelligence émotionnelle, parce que les émotions prennent de la place dans ma vie professionnelle et dans ma vie tout court, d’ailleurs. Il se trouve que je connaissais Hélène Blot puisqu’elle avait été ma marraine à l’Avarap il y a dix ans, et lorsque l’on s’est revues en faveur d’un revival, elle a compris que j’avais besoin d’un accompagnement.

Saviez-vous que vous alliez participer à des ateliers qui feraient appel à votre créativité ?

Je savais que l’on allait passer par le détour des arts expressifs pour arriver à nos fins mais je n’avais pas anticipé que ça mettrait au jour le besoin de créativité qui était en moi. Besoin de créativité dans ma vie professionnelle, besoin d’être notamment davantage dans la conception que dans la mise en œuvre et, enfin, besoin de plus de marges d’expression et de créativité. Ça m’a aussi incitée à prendre des cours de dessin, qui me font énormément de bien parce que justement c’est la créativité qui s’exprime et c’est aussi un bon moyen de faire taire le mental. Même la méditation ou le yoga n’ont pas eu sur moi ce pouvoir d’allègement. C’est aussi un exercice d’observation et soigner son sens de l’observation c’est quand même pas mal dans l’absolu. Je n’avais pas anticipé que la créativité était une composante aussi importante dans mon existence.

Quels ont été selon vous les bénéfices de faire les trois ateliers autour des arts expressifs ?

L’atelier Carnet de route m’a complètement bouleversée. J’ai été submergée d’émotion. J’ai d’ailleurs chantonné tout le long de l’exercice parce que j’adorais le fait de me frotter à la matière, aux couleurs, de créer un objet. J’étais hyper fière de mon carnet à la fin et surtout j’étais émue, il s’est donc vraiment passé quelque chose. J’avais pris des cours de dessin il y a quinze ans, et ça ne m’avait pas fait cet effet-là.

L’atelier d’écriture m’a moins touchée parce que j’ai un rapport à l’écriture plus évident mais j’ai apprécié le passage par le conte, et le symbole qui ne m’est pas familier. J’aime l’idée de s’y prendre autrement, d’emprunter d’autres chemins. Piocher telle ou telle carte n’est pour moi que le fruit du hasard mais on peut quand même lui faire dire quelque chose. C’est ce que j’ai aimé : le lâcher prise avec certains réflexes, parce que ma tendance naturelle est plutôt très rationnelle.

Enfin, j’ai beaucoup aimé l’atelier voix, qui m’a aussi fortement émue. J’ai apprécié la personnalité de Sandrine, son côté très franc. J’aime beaucoup les relations frontales avec les gens. Elle est capable de cerner la personne qu’elle a en face d’elle au bout de deux minutes de prise de parole, ces intuitions qu’elle a eues étaient dingues. Elle m’a complètement boostée : j’ai vécu des mois sur un petit nuage grâce aux quelques mots qu’elle a prononcés pour me caractériser. Quand nous cherchons notre voie et que nous apprenons que nous avons notre voix, c’est déjà pas mal.

Le cadre était aussi un gros point fort, j’ai aimé le fait d’être téléportée dans un espace autre. Tous les ateliers étaient à un endroit différent et ça fait du bien de se déplacer. Un coup c’est dans l’appartement d’un particulier qui a beaucoup de charme, un autre coup c’est dans un petit studio à Jourdain, quartier que j’apprécie beaucoup… Nous avons aussi été dans la nature, au parc de Belleville, où nous avons dû choisir un arbre. Je me suis précipitée sur l’un d’entre eux en pensant que c’était un ginko mais ce n’en était pas un. C’était drôle, parce que j’ai pris l’ombre pour la proie.

Et puis, un autre intérêt majeur de ces formations et ateliers, c’est vraiment le retour des autres. J’ai été bluffée par la bienveillance de mes coéquipiers, même quand je pouvais me rebeller. Le dernier jour, l’un d’entre eux m’a dit qu’il avait trouvé ma résistance stimulante. Ça m’a vraiment réjouie.

Quels avantages avez-vous perçus dans le mélange de collectif et d’individuel ?

Ce mix d’individuel et de collectif est génial. Il y a une quinzaine d’années, j’avais fait un bilan de compétences en one to one, et j’avais trouvé que ça manquait de chair. Puis, il y a eu l’Avarap, ce n’était que du collectif et j’en ai mesuré la valeur à ce moment-là. Là, je retrouve les deux. D’abord, la qualité d’échange interpersonnel avec Hélène – parce que j’ai aussi besoin qu’on me consacre du temps et d’être au centre des choses – et c’est bien pour pouvoir débriefer aussi.

Ensuite, je trouve que les ateliers apportent un feedback précieux non seulement des intervenantes qui ne nous connaissent pas du tout mais aussi des échanges avec des personnes qui se posent des questions sur leur avenir. La fréquentation de personnes dans cet état d’esprit est hyper intéressante parce qu’il n’y a rien d’affirmé : nous sommes sur un terrain meuble et nous essayons de trouver ensemble des solutions. Nous avons envie que les uns et les autres se portent mieux et trouvent des voies de succès ou des voies d’épanouissement personnel. C’est précieux. Les feedbacks sont parfois à prendre ou à laisser mais de façon générale, les uns et les autres ont mis des mots sur ce qu’ils percevaient de moi que j’ai trouvés assez justes et auxquels je n’aurais pas pensé moi-même. J’ai trouvé que cela faisait naître des perspectives nouvelles.

Quel a été l’impact concret du coaching sur votre vie professionnelle ?

Il y a eu un vrai retour sur investissement, puisque ça a marché sur les deux plans qui m’ont poussée vers un travail d’accompagnement. D’abord, j’ai gagné toutes mes propositions de service que j’ai écrites depuis que j’ai commencé le coaching ! Toutes sans exception et encore une dernièrement. Ça ne m’était jamais arrivé depuis que je suis consultante. Cela pourrait bien être le hasard mais j’ai du mal à y croire, je ne peux que constater les bénéfices. L’autre impact, c’est l’apaisement de mes relations avec mes collègues de travail. J’avais des relations difficiles et houleuses, et sur chacun de ces terrains-là les relations se sont apaisées. Le fait de travailler sur soi nous met dans une posture de méta-observation qui fait que je ne vais pas au clash, je réfléchis. J’ai la petite voix d’Hélène qui me demande « est-ce que tu penses que ce que tu t’apprêtes à dire va être bénéfique pour toi et pour l’autre ? ». De fait, j’agis de façon plus modérée.

Qu’avez-vous appris de vous-même ?

Je peux décliner ma réponse en trois temps. D’abord, je pense qu’il y’a eu un effet de réassurance. J’ai été confortée dans certaines composantes de ma valeur ajoutée, notamment dans ma maîtrise des mots – c’est ce qui est ressorti avec force de tous les ateliers. J’ai aussi été confortée dans la place qui est la mienne dans ce cabinet de conseil, j’ai acquis la conviction que je l’avais. Grâce au test AssessFirst, j’ai compris que j’étais plus à l’aise dans la conception que dans la mise en œuvre.

Ensuite, il y a eu un effet révélateur, à l’image de Revelare, car il y a des choses que je n’avais pas perçues qui me sont apparues, notamment le besoin de créativité. Le besoin de stabilité aussi, qui était contre-intuitif : je pensais que je recherchais l’inconfort et l’instabilité.  J’ai compris mon besoin de réciprocité, c’est un mot qui m’est venu lors de la formation Transformation professionnelle. Ma capacité à énergiser un groupe s’est également révélée, alors que je ne me voyais pas dotée de cette qualité-là. Hélène m’a qualifiée d’ « Agent de transformation » et j’endosse volontiers le costume.

Enfin, il y a eu un côté réparateur du coaching, notamment le fait d’accueillir les émotions. J’ai intégré que j’avais un radar à émotion particulièrement sensible et que cette capacité de perception forte est une part de ce qui constitue ma valeur ajoutée. Il a fallu que j’accepte mon état de bouillonnement intérieur car c’est de la matière pour énergiser les autres. Il est ressorti aussi que j’avais un fort besoin d’engagement, lié à mon tempérament entier.

REVELARE est une approche qui s’appuie sur l’efficacité du coaching, la puissance des arts expressifs, la richesse de la nature, pour se reconnecter à soi, révéler ses talents et les exprimer dans le projet choisi ou dans son activité actuelle.